Brochet, Perche, Tanche, etc....

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Le poisson chat

Nom commun: poisson-chat
Nom scientifique: Ictalurus mêlas
Famille: ictaluridés
Ordre: sîluriformes
Classe: téléostomiens


  • Le poisson-chat a un corps de forme peu élancée. Sa tête est trapue, très solide et de forme cylindrique, avec une grande bouche disposée en travers et armée de petites dents coniques. Elle est entourée de barbillons très développés. Les yeux, minuscules, sont placés latéralement. La peau dépourvue d'écaillés est légèrement visqueuse et sa coloration varie selon les habitats. Habituellement, elle est brun-noirâtre avec des reflets violacés. Le poisson-chat a suivi un itinéraire proche de la perche-soleil arrivée en France à la même époque. S'il est abondant au sud de la Loire, sa répartition dans le Nord et le Nord-Est est plus aléatoire. Mais tout laisse à penser qu'il va également s'y développer dans les années à venir. Poisson extrêmement vorace, le poisson-chat a un intestin d'une longueur disproportionnée par rapport à son corps. Il se nourrit le plus souvent d'œufs de poissons, d'alevins, de têtards, de vers et de larves, qu'il recherche surtout la nuit. Sa taille reste très limitée en France mais les sujets de petite taille pullulent dans tous les plans d'eau ce qui provoque un nanisme de l'espèce assez navrant propre à la fois à écœurer les pêcheurs locaux et à déséquilibrer un milieu piscicole même de grande étendue. Ce poisson est donc un nuisible qui par ailleurs ne rencontre que très peu de prédateurs et qu'il faut combattre le plus possible, mais bien entendu par des moyens légaux. Le poisson-chat s'adapte à tous les milieux mais il préfère les eaux stagnantes très vite réchauffées et encombrées de végétations diverses. Là, il trouve un habitat qui lui convient mieux et ainsi sa reproduction devient annuelle.

  • II faut le combattre le plus possible !

  • Le poisson-chat est un hôte indésirable sur un  coup  de  pêche. Irrémédiablement, il s'installe sur l'amorce et dévore tout ce qu'on peut lui proposer à plus forte raison quand il se trouve en surpopulation dans un plan d'eau.

  • Sa pêche
La pêche à la ligne est très facile, car ce carnassier s'attaque à tout. On le capture à l'asticot, au ver de vase et au ver de terreau surtout en début de saison. Mais les pêcheurs aux grains connaissent aussi des problèmes car les «chats» engloutissent les diverses graines même entre deux eaux ce qui n'est pourtant pas leur position de prédilection.

  • Sa reproduction
Elle a lieu en juin et juillet. Il faut noter qu'il s'agit de la reproduction la plus tardive de toutes les espèces de poissons présentes en eau douce en France. Des nids sont réalisés dans les branchages immergés ou dans la végétation très dense. La femelle pond environ 5000 œufs, ce qui est peu, mais suffisant, hélas, pour que l'on en rencontre partout très rapidement. Les parents surveillent farouchement les jeunes qui forment très vite d'énormes boules constituées de centaines d'alevins lesquels restent ainsi en groupe durant de nombreuses semaines.

  • Comment l'éliminer ?
La pose de nasses dans certains secteurs donne d'excellents résultats, mais cette opération, même répétée quotidiennement, reste très marginale. Certaines sociétés de pêche désignent des membres de l'association pour récupérer le maximum de boules d'alevins à l'aide de grandes épuisettes ce qui est sûrement l'une des meilleures solutions surtout si elle est répétée durant plusieurs saisons. Hélas, la loi interdit la capture de tout poisson à l'épuisette! Le poisson-chat n'a guère de prédateurs. Sur certains secteurs on obtient d'excellents résultats avec les black-bass qui dévorent les boules. Mais encore faut-il que ce magnifique carnassier soit implanté en nombre suffisant... Les prédateurs les plus efficaces restent les pêcheurs qui en participant à des concours «spécial poissons-chats» effectuent un prélèvement important capable de déstabiliser le développement de ce nuisible par ailleurs particulièrement coriace puisque, même en mettant hors eau un étang durant plusieurs semaines on ne parvient pas à l'éliminer totalement.

  • Une désastreuse introduction !
Aux États-Unis, il existe plusieurs espèces de poissons-chats dont certaines atteignent de belles tailles et font l'objet d'une pêche sportive active. Hélas, à la suite d'une erreur de manipulation c'est l'espèce la moins intéressante qui a été introduite en France où elle est devenue un véritable fléau.

  • Répartition en France
Le poisson-chat s'est acclimaté au sud de la Loire dès son implantation en France. Toutes les régions où les hivers sont cléments lui sont favorables. Mais, avec une faculté d'adaptation et de développement incroyable il a atteint rapidement les régions situées plus au nord, ne craignant nullement les étangs gelés. Dès les premiers réchauffements de l'eau, le poisson-chat se cantonne partout même au grand large.

Façons de pêcher Le chat !

Tout est bon !
électricité, grenades, dynamite,

Sinon : vers, asticots, etc...


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Dernière mise a jour : lundi 12 mars 2018
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